Catégorie : Pierre Calcaire

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Nous vous conseillons d’appliquer notre Décapant après pose pour Pierres Naturelles & Reconstituées

Supprime les laitances de joints, voiles de ciment, le tartre, le salpêtre, les moisissures, le calcaire et la rouille.

(Ne pas employer sur un support poli et adouci).

Action rapide

Usage intérieur et extérieur

 

 

 

Grâce à son pouvoir nettoyant, il régénère les surfaces tout en éliminant l’encrassement des années d’intempéries, les mousses, les taches noires, moisissures, lichen et l’encrassement.

Redonne la blancheur à votre terrasse en Pierre Naturelle et Pierre Reconstituée.

 Enlève également le tartre, le salpêtre, remontées calcaire et la rouille.

(Ne pas employer sur supports polis et adoucis)

 Ne contient pas de javel, de chlore et ne brule pas votre support.

Action rapide et facile d’application

N’altère pas la végétation au bord de votre terrasse

Usage extérieur.

 

 

Comment appliquer le produit hydrofuge ?

C’est facile d’application, selon les supports, différentes techniques d’applications peuvent être envisagées :
Sur une surface plane et adoucie, nous vous conseillons d’appliquer notre hydrofuge à l’aide d’un rouleau laqueur.
Sur une surface vieillie, structurée ou restaurée, nous vous conseillons d’appliquer notre produit hydrofuge à l’aide d’un pinceau spalter ou rouleau laqueur. 

A quel moment hydrofuger ?

Le temps de séchage après la pose des joints varie selon le support, mais nous vous conseillons d’attendre 2 semaines après une pose collée et 8 semaines après une pose traditionnelle, se renseigner auprès de votre carreleur ou fabricant de pierre naturelle et de pierre reconstituée.
Nous vous conseillons d’appliquer notre hydrofuge après la pose des joints, sur un support sec et propre.
Notre hydrofuge peut s’appliquer toute l’année à l’intérieur et également en extérieur entre 5°C et 30°C. 

Quel entretien pour l’hydrofuge ?

Nous conseillons d’effectuer l’entretien quotidien avec notre Savon Liquide pour pierres naturelles ou reconstituées.
Il est fortement déconseillé d’appliquer des savons ou détergents non adaptés à votre support.
Un pH trop élevé peut retirer à court terme la couche d’hydrofuge et à long terme abimer l’épiderme de votre pierre naturelle ou reconstituée.

Le travertin présente une structure poreuse

Par rapport à d’autres revêtements de sol comme la céramique, le granit, le vinyle, cette pierre naturelle nécessite beaucoup plus d’attention, si vous souhaitez conserver sa beauté et son élégance. En effet, dans sa forme non scellée et non polie, le travertin est doté d’une structure très poreuse. Autrement dit, elle présente beaucoup de trous. Par conséquent, l’exposition à l’air et à l’humidité risque de provoquer le déchirement de ces trous. Et bien qu’il ne s’agisse que des petits trous, ils sont tout de même perceptibles. Ce qui peut gâcher le charme du travertin !

Cette pierre est très sensible aux substances acides

Autre caractéristique du travertin : il est très sensible aux substances acides, comme le café, l’alcool, le jus d’orange ou le vinaigre. Vous avez renversé accidentellement du jus de citron sur vos carreaux de travertin ? Sachez qu’il y a toujours un risque de tache permanente. En effet, l’acide va réagir avec le carbonate de calcium du travertin.

Faites donc particulièrement attention si vous avez des enfants ou si vous prévoyez d’utiliser du travertin sur vos comptoirs de cuisine. Mais là aussi, il existe des astuces et produits d’entretien efficaces qui sont justement faits pour enlever ces taches, voire les éviter !

Mais alors, comment entretenir le travertin intérieur ?

Rassurez-vous, l’entretien du travertin n’est pas du tout compliqué, contrairement à ce que beaucoup de gens ont tendance à croire. Passer l’aspirateur ou balayer, laver à l’aide d’une serpillère et notre Savon Liquide Cera Roc : c’est tout ce qu’il faut faire pour entretenir la pierre naturelle. Seulement, vous devez avoir les bons produits ! Un nettoyant inapproprié risque, en effet, de nuire à votre sol, sur le long terme. Voici justement quelques conseils simples et pratiques pour que vos carreaux en travertin intérieur gardent pour toujours leur beauté initiale !

L’imperméabilisation : c’est un must !

Vous avez peur de renverser accidentellement du vin rouge ou de l’huile sur votre travertin ? Il est important de protéger en amont votre pierre naturelle, avec notre hydrofuge imperméabilisant . Vous devez l’appliquer après la pose du sol en travertin.

A noter que l’imperméabilisation permet de former une couche protectrice invisible sur le travertin. De ce fait, la pierre peut mieux respirer. De quoi empêcher les taches de jus ou de vin pénétrer dans sa surface ! Il s’agit donc de la protection idéale pour le travertin. Un entretien simple et pratique, c’est l’un des plus gros avantages du travertin !

Astuces pratiques pour imperméabiliser son travertin

• Afin que le travertin absorbe parfaitement le produit, assurez-vous que vos carreaux ou dalles soient bien secs et propres.
• Ne laissez jamais de flaques de produit sur votre carrelage. Si vous avez l’impression d’en avoir trop appliqué, il suffit juste d’étaler l’excédent à l’aide d’un rouleau laqueur ou d’un pinceau.
• Pour une protection optimale de la pierre naturelle, veuillez réitérer plus souvent l’imperméabilisation pour les pièces qui sont sujettes à beaucoup de passage (ex : cuisine, salle de bain, etc.).

Le travertin se trouve être un revêtement de sol très apprécié. C’est une pierre naturelle résistante et qui ajoute de l’élégance et de la chaleur dans nos maisons. Les carreaux en travertin sont les plus utilisés en intérieur comme à l’extérieur pour leurs qualités esthétiques. Mais ils sont aussi durables et accessibles en modèles et couleurs variées. Mais quand nous posons nos sols en travertin, nous nous demandons si la surface est glissante. Si c’est le cas, comment éviter que le travertin glisse ? Est-ce qu’il est important d’opter pour un travertin antidérapant ?

Connaître les caractéristiques du travertin

Étymologiquement, travertin vient du mot italien « tivertino » qui lui-même est issu du latin « lapis tiburtinus ». Ce dernier signifie : pierre de Tivoli.

Le travertin est une roche sédimentaire calcaire, biogénique. On l’appelle également « tuf calcaire » à distinguer de la  « tuf volcanique ». Cette roche a longtemps servi pour la mise en place d’édifices ou aussi pour de simples constructions tout en apportant une note décorative. C’est une pierre naturelle, poreuse, constituée de nombreuses cavités inégalement réparties.

Source et Formation du travertin

Le travertin est une pierre issue de la famille des roches sédimentaires. Autrement dit, le travertin se forme par l’accumulation de sédiments. Cette accumulation peut provenir d’une décomposition minérale, organique ou encore chimique.

Le travertin en tant que roche calcaire, se forme aux rencontres de certaines ressources souterraines quand elles montent en surface. Le processus de précipitation et de cristallisation de carbonates de sodium traduit l’opération chimique qui va aboutir à la formation du travertin.

La sédimentation de cette roche n’est pas spontanée et ce processus nécessite certaines conditions pour sa réalisation. Ces conditions se rapportent à la pression et à la turbulence de l’eau, à sa température et l’oxygénation, ou encore à la présence d’algues, de mousses…

En fonction du lieu de sa formation, la roche peut être très fine et surtout lorsqu’elle s’est formée en présence d’algues ou de bactéries. Si elle s’est formée en présence de mousse épaisse, de feuilles, de branches ou aussi de racines fossilisées, le travertin peut revêtir un aspect beaucoup plus poreux.

Propriétés du travertin

Le travertin est une pierre naturelle, datant de la Rome Antique. La pierre de travertin a largement été présente dans la construction de nombreux édifices de cette époque. Parmi eux, on note notamment : la colisée, le théâtre de Marcellus, dans nombreuses églises.

En effet, c’est une roche à propriété étanche et durable dont les édifices antiques en témoignent. Elle reste imperméable et résiste à l’humidité ce qui explique sa caractéristique intemporelle.

De nos jours, le travertin reste une bonne alternative pour la réalisation de tout projet de construction. Les professionnels dans le milieu de la construction des bâtiments en sont conscience. Qu’il s’agisse de sols ou de comptoirs, voire même des pavés fiats en travertin, ces derniers résistent à travers le temps.

Les roches travertin sont dures comme des marbres. Ni les changements de saisons ni la variation de la température n’affectent en rien son intégrité. Les pierres travertin ne risquent pas de se fissurer ni de s’endommager au cours des années. Pour plus de résistance, pour vos sols et murs, intérieurs et extérieurs le travertin reste un choix commercial avantageux.

Écologiquement, ce sont des pierres naturelles qui respectent l’environnement.

Les aspérités du travertin

Cette roche dispose également des propriétés antidérapantes. Sa porosité, lui confère sa texture non glissante. En effet, le travertin fait donc partie des pierres idéales pour les dallages que ce soit ceux des salles de bains, des piscines ou aussi des douches.

Cet aspect antidérapant se confirme à son état non poli et de par sa nature non scellée, ses trous et ses fosses. Ces aspérités restent favorables pour tout type de revêtement et aménagement extérieur. Donc, pour vos dalles en pierres naturelles, ou des carrelages en pierre naturelle optez pour le travertin !

Cependant, les travertins n’ont pas forcément la même proportion d’aspérités. En effet, celle-ci est définie en fonction de leur origine et leur zone d’extraction. On distingue trois différents types de travertin : le travertin prémium, le travertin de second choix et celui de qualité commerciale.

Les nuances du travertin

Selon toujours la zone de son extraction et l’emplacement de la carrière, le travertin peut avoir diverses couleurs. En général, les coloris du travertin peuvent aller du très clair (crème) aux noisettes (Noce), en passant par du Jaune, du Rose, du Beige, du Gris. On y retrouve également les différentes teintes de couleurs brunes, rouille avec les contrastes imaginables. Même le bleu, le vert, le rouge ou encore l’orange, le travertin les a tous ! Ainsi, le travertin dispose d’une large mixité de couleurs et de nuances pour vous satisfaire.

Ces roches restent également disponibles avec différentes finitions naturelles, ce qui les rend encore plus magnifiques. La pierre travertin peut être :

• polie pour obtenir une surface lisse et brillante, ce qui renvoie son aspect à celui du marbre,
• adouci pour un aspect plutôt mat, peu brillant, mais avec une surface lisse et plate,
• brossé pour un côté rustique (une surface rugueuse et un fini mat) ou
• tambouriné pour des bordures émoussées lui conférant un aspect rauque.

Le travertin se présente généralement en 4 tailles pour faciliter et élargir votre choix. Ainsi les différents formats et les finitions vous confèrent une large option de travertin. Vos options sont presque infinies et vous pouvez faire appel à votre créativité pour différents revêtements de vos sols et vos carrelages.

Vous pouvez opter pour le type de carrelage travertin, et miser sur un style moderne ou rustique. Un intérieur et un extérieur avec l’effet pierre donnant un aspect naturel embellissent par les multitudes de coloris allant du blanc au marron. Bref, laissez l’artiste en vous s’exprimer librement !

Avoir un revêtement en pierre naturelle est une bonne idée. Nous obtenons un aspect décoratif hors du commun et durable. Néanmoins, les pierres telles que le marbre ou encore l’ardoise peuvent coûter cher. C’est pourquoi il est plus bénéfique de s’orienter vers les travertins. Le travertin est une roche naturelle qui provient de Turquie ou d’Italie. Les revêtements en travertin sont de plus en plus utilisés ces dernières années. Il est souvent utilisé sous forme de carreaux. Sa pose est extrêmement simple et il peut être installé partout :

• Cuisine
• Salle de bain
• Terrasse
• Allée de jardin
• Plage de piscine

Les carreaux et les dalles en travertin sont ingélifs et antidérapants. En revanche, les finitions de certains carrelages peuvent contribuer à leur glissance.

Choisir un travertin qui suit les normes

Il convient de savoir que certains carrelages en travertin sont glissants. Cela dépend en effet de la finition des carreaux. Il importe donc de miser sur un travertin qui suit les normes UPEC. Le taux de glissance du matériau peut varier en fonction de plusieurs facteurs. Vous devez donc connaître ces normes en vigueur pour en savoir plus sur la résistance d’un carrelage à la glissance. Ainsi, vous serez en mesure de choisir les carreaux en travertin qui vous offre une sécurité optimale. Il y a d’abord la norme R ou PC qui aide à évaluer la performance antidérapante des carreaux. Un travertin de qualité doit suivre la norme R10 et R22 comme coefficient de frottement et d’adhérence.
En outre, la performance antidérapante du travertin dépend de la finition de la surface.

Dans l’histoire, le travertin a longtemps été privilégié que ce soit pour les constructions d’édifices ou de monuments religieux. En effet, les constructions antiques ou celles de la renaissance, notamment celles de l’Italie mettent en avant le travertin. Et cela s’explique principalement par la propriété résistant de la roche qui reste cependant légère et facile à couper comparer au marbre.

Actuellement, on retrouve le travertin principalement dans le domaine de la construction et des bâtiments. Il est affecté à la réalisation de divers travaux tels que les revêtements de sol (le dallage, le carrelage, les escaliers).

Idéal pour les douches ou les margelles de piscine, et les terrasses, le travertin peut également servir de pierres tombales. La roche de travertin peut donc apporter une touche décorative tant pour votre intérieur, que pour votre extérieur.

Avantage et inconvénient du travertin

Le travertin, de par ses propriétés résistantes aux chocs et à l’usure, fait partie des roches les plus utilisées. Il revêt également un aspect antidérapant, idéal pour les pièces humides comme les salles de bains et les cuisines. Cet aspect est aussi apprécié en extérieur pour les temps pluvieux ou une plage de piscine.

Bref, ils sont également adaptés pour votre salle de séjour ou votre salle à manger. Ils vous assurent un confort thermique aussi bien en été qu’en hiver. Le travertin trouve alors sa place dans toutes les pièces de votre maison.

Le travertin, grâce à ses diverses teintes et couleurs nuancées, ainsi que les finitions et la grande variété de ses formats peut être utilisé comme revêtement de sols ou mural. Chaque format s’adapte facilement aux pièces de l’habitat. Que ce soit pour des mosaïques ou pour les salles d’eau, pour les formats intermédiaires retrouvés dans les chambres ou encore de grands formats pour les salles de vivre, vous trouverez surement votre bonheur.

Les caractères ingélif et antidérapant de la pierre influencent son utilisation. En effet, dans la maison, il peut être utilisé tant pour l’intérieur que pour l’extérieur et peut même revenir moins cher que les carrelages en ardoise ou en marbre.

Toutefois, avec le carrelage en grès cérame, imitation travertin, vous pouvez bénéficier du charme intemporel du travertin. Son prix revient à moins cher avec la satisfaction visuelle d’une roche de travertin. 

Conseils pour que le travertin ne glisse pas

Il a été prouvé que le travertin est un matériau résistant et sécuritaire. Malgré tout, son coefficient de glissement peut varier selon la qualité de sa finition. Pour éviter que votre travertin glisse, il faut acheter un modèle avec un indice UPEC élevé. Habillez aussi votre surface avec un travertin ayant une texture structurée qui dépasse largement la valeur UEPC requise. C’est surtout conseillé si les carreaux sont posés à l’extérieur. Lorsqu’il pleut, votre carrelage devient glissant. Il faut donc augmenter la qualité d’adhérence du travertin.

Restauration de la pierre naturelle du patrimoine et des monuments historiques

La France peut s’enorgueillir d’un patrimoine architectural exceptionnel. Bâti dans les règles de l’art au cours des siècles, il façonne notre pays et représente notre identité et notre culture. La pierre naturelle qui compose notre patrimoine nécessite toute notre attention pour être préservée, ce qui représente un travail colossal.

Le patrimoine architectural français et ses monuments historiques

La France compte plus de 45 000 édifices patrimoniaux protégés au titre des monuments historiques, auxquels s’ajoute un nombre considérable de bâtiments non labellisés et non protégés. Il s’agit de châteaux, manoirs, fermes, églises, abbayes, ponts, lavoirs, chapelles, beffrois, etc.

La loi relative aux monuments historiques fut promulguée le 31 décembre 1913. Le statut juridique de « monument historique » relève d’une décision administrative. Il est attribué aux édifices dont la valeur historique, artistique ou architecturale revêt un intérêt patrimonial reconnu à l’échelle nationale. Toutefois, les ouvrages non classés possèdent tout autant de valeur et méritent la même attention.

Il est estimé que près d’un quart des monuments historiques sont en mauvais état, voire en péril. Quant aux monuments non protégés, il n’existe aucune statistique fiable, mais on pressent que leur état n’est pas meilleur.

Ces chiffres alarmants doivent encourager l’État et les communes à engager des travaux sur le long terme, afin de préserver ce patrimoine qui fait la richesse et la fierté de la France. La protection, la restauration et la valorisation de notre architecture ne poursuivent pas un but uniquement esthétique. Il s’agit de préserver notre héritage et notre histoire, tout en générant de l’activité. La restauration notamment crée des emplois non délocalisables et permet de transmettre un savoir-faire centenaire, voire millénaire. C’est aussi un moyen de développer l’économie locale, stimuler l’activité touristique et faire revivre les centres des villages et des villes.

La pierre naturelle à la base de toute construction de notre patrimoine architectural

L’invention du béton remonte à l’Antiquité. Des fouilles archéologiques ont prouvé l’utilisation par les Égyptiens d’un mélange de chaux, d’argile, de sable et d’eau vers 2600 avant Jésus Christ. Toutefois, la pierre naturelle demeura en France le matériau principal utilisé pour la construction jusqu’au début du XIX^e siècle. La prédominance de la construction en pierre taillée commença alors à être ébranlée par la révolution industrielle et les nouveaux matériaux artificiels, particulièrement le fer et le béton.

Toutefois, il fallut encore longtemps avant que les matériaux artificiels prennent le pas sur l’usage de la pierre naturelle. C’est pourquoi la rénovation de notre patrimoine architectural concerne essentiellement ces pierres qui ont traversé les millénaires et montrent aujourd’hui quelques signes de fatigue.

La diversité de la pierre naturelle dans la construction

La pierre naturelle était autrefois nommée la pierre à bâtir. Pour des raisons de pratique et de logistique, et par conséquent économiques, elle était extraite de la région où se construisait le bâtiment.

C’est ainsi qu’il existe une immense diversité de pierres à bâtir. Elles sont classées par familles : granite, calcaire, grès, pierre meulière, marne, ardoise, marbre, etc. Il faut ensuite tenir compte des spécificités régionales.

Pour la région Lyon par exemple, la pierre naturelle était extraite des carrières de la basse vallée du Rhône, du haut Rhône et de la vallée de la Saône. La proximité des fleuves permettait de les transporter par barges et péniches. Les constructeurs utilisaient la pierre Lucenay, Villebois, Cruas, Tournus, Saint Fortunat, etc. Chacune était sélectionnée pour sa résistance mécanique, ses couleurs, sa malléabilité, etc.

L’analyse des causes de dégradation de la pierre naturelle

La première condition pour restaurer la pierre naturelle est d’analyser sa « pathologie », ce qui consiste à déterminer les causes et les mécanismes qui ont conduit à sa dégradation.

Les premières causes sont naturelles. Elles sont liées au temps qui passe, à l’érosion, aux intempéries, ainsi qu’aux contraintes internes ou externes qui peuvent être mécaniques ou chimiques. Les causes du délabrement sont ensuite dues à l’activité humaine qui entraîne des dégradations physiques, des destructions partielles, des modifications, des ajouts, des changements de revêtement, etc.

Enfin, le défaut d’entretien influence considérablement le degré de préservation d’un bâtiment. Soit l’édifice n’a pas été entretenu, soit il l’a été, mais avec des méthodes erronées qui ont permis de camoufler les dégâts, mais n’ont pas stoppé leur évolution.

Le protocole de restauration de la pierre naturelle

La restauration de la pierre naturelle suit un protocole en quatre étapes.

1 — L’analyse préalable de l’état de la pierre

Chaque pierre, mais aussi chaque construction est unique, ce qui justifie une analyse avant toute intervention. Elle porte sur :

~     la nature de la pierre naturelle ;

~     la composition architecturale ;

~     l’état sanitaire du support ;

~     l’histoire de l’édifice.

Il convient également de procéder à une étude stratigraphique si la pierre n’est pas apparente, mais recouverte par des strates de revêtements destinés à la consolider, camoufler les imperfections ou l’embellir. Des sondages sont alors effectués à divers endroits de la façade.

Le diagnostic de cette analyse minutieuse permet d’établir le protocole de restauration et de préconiser la meilleure méthode d’intervention.

2 — Le décapage et le nettoyage de la surface

Toute rénovation passe par le décapage et le nettoyage de la surface. L’objectif est d’aboutir au meilleur compromis entre les appréciations esthétiques et les limites à ne pas dépasser pour une restitution dans un état sanitaire adéquat à sa conservation.

Le nettoyage doit restituer le plus fidèlement possible l’aspect initial, sans effacer la finesse du travail de la pierre naturelle. Il permet de retrouver les valeurs chromatiques en supprimant les dépôts noirâtres qui s’incrustent dans les pores de la pierre, les débris végétaux et organiques, les efflorescences de sels qui ont tendance à se cristalliser en surface, les déjections des oiseaux, etc.

Le décapage et le nettoyage peuvent passer par des méthodes mécaniques, chimiques ou mêlant les deux processus. (Voir leur description plus bas) La décision s’avère souvent délicate, notamment pour ce qui concerne l’usage de produits chimiques. Il faut en effet prendre en compte le manque de recul par rapport à des bâtiments construits depuis des siècles. Un traitement trop corrosif pourrait s’avérer irréversible. Il pourrait même accélérer les dégradations en engendrant des réactions inattendues.

3 — Le ragréage, la consolidation ou le remplacement des pierres

L’analyse préalable a permis de déterminer l’origine du délitement de la pierre, ainsi que son avancement. À cause des agressions qu’elle subit, la pierre tend à devenir friable, ce qui génère des desquamations (c’est-à-dire des lésions superficielles), des éclatements plus profonds ou des lésions irrémédiables.

En fonction de la gravité des dommages, la restauration passera par :

~     un ragréage minéral qui comble les manques de faible épaisseur à l’aide de poudre de pierre ou de chaux naturelle par exemple ;

~     une consolidation ou une reminéralisation qui répare les lésions et restitue la cohésion de la pierre ;

~     le remplacement d’un ou plusieurs éléments en pierre, lorsqu’il n’est pas possible de réparer.

4 — Les finitions

La dernière couche de finition permet de restituer une apparence visuelle la plus proche possible de l’état originel de la pierre. Elle doit également former une couche protectrice créant une barrière entre la pierre et l’atmosphère. Cependant, la pierre est un matériau naturel qui doit « respirer », ce qui implique que la dernière couche de finition conserve un minimum de porosité à la vapeur d’eau, afin de permettre les échanges hygrométriques.

Cette couche devra à l’avenir être nettoyée pour effacer les dégradations naturelles. Si une nouvelle restauration est nécessaire, elle seule sera à traiter, car elle aura préservé la pierre.

Les techniques de nettoyage : mécanique ou chimique                                       

L’analyse préalable détermine le processus de décapage et de nettoyage qui doit être appliqué à la pierre naturelle. Il peut être mécanique ou chimique.

Le nettoyage mécanique

La sélection du nettoyage mécanique le plus adapté s’effectue en fonction de la densité de la pierre. Le gommage convient aux pierres tendres, tandis que la méthode plus virulente du microsablage sera appliquée à des pierres plus dures. Dans tous les cas, le sablage est proscrit, car sa violence entraînerait la destruction de la pierre naturelle.

Le gommage de la pierre s’effectue à l’aide de substances et d’outils minutieusement choisis pour ne pas altérer la pierre. Le choix des outils est notamment dicté par la pression qu’ils exercent sur la pierre. Les substances sélectionnées dépendent de la nature de la pierre, il peut s’agir de poudre de verre, bicarbonate de soude, talc, alumine, carbure de silicium, etc. Dans le cas de pierres extrêmement fragilisées, un abrasif d’origine végétale plus doux sera privilégié.

L’eau — par ruissellement ou nébulisation — est également utilisée pour amollir les salissures et les détacher de la pierre. Elle est généralement préconisée pour les façades encrassées par la pollution atmosphérique. En revanche, l’usage de l’eau doit être suivi d’un autre nettoyage visant à éradiquer les efflorescences des sels remontés par l’effet de l’eau et cristallisés en surface.

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